L’Inde, mon amour et ses paradoxes.

L’Inde est un pays qui fait couler beaucoup d’encre. Sur les forum de voyageurs le même débat revient continuellement, « Fonce tu vas adorer » VS « N’y vas surtout pas, tu vas mourir » (et j’exagère à peine). Mother India déchaine les passions, on aime ou on déteste et des fois on ne sait pas quoi en penser, mais une chose est sûre, c’est un voyage qui transforme à jamais.

Mon amour pour l’Inde est profond, il ne s’explique pas avec des mots. Dès la première seconde hors de l’avion, ce pays si lointain m’a semblé familier, comme un retour à la maison. Pourtant, avant de partir en Inde, je n’y avait jamais vraiment songé. J’avais envie de découvrir le monde entier. Puis il y a eu ce premier voyage, l’envie d’ailleurs à disparu, seule l’Inde et sa culture occupaient mes pensées.

Mon premier voyage, c’était en Mars 2017, de Delhi à Jaipur, en passant par Agra. Je suis profondément tombée amoureuse de ce pays.

Je suis parti avec une amie qui avait déjà voyagé en Inde avant, ce qui m’a permis de ne pas stresser sur les questions d’organisations. Au fond de moi, au delà de la peur créé par le mental, j’ai tout de suite senti que ce pays ne m’était pas inconnu. Puis à chaque fois ça a été pareil, l’appréhension d’aller à un nouvel endroit, pour au final retrouver ce sentiment de « déjà vu ».

J’ai, en tout, voyagé un an en Inde. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, je suis loin d’avoir tout vu étant donné la taille du pays (notamment l’Est que je n’ai absolument pas visité à part Varanasi), mais j’ai quand même pu m’imprégner de plusieurs énergies.

On ne peut pas parler de l’Inde avec des généralités, chaque région a ses particularités, sa cuisine, sa langue; c’est comme si l’Europe était un seul pays et chaque pays une région. Il y a des similitudes mais aussi beaucoup de différences. C’est dans le Rajasthan (au nord-ouest) et dans le Kerala (au sud-ouest) que j’ai passé le plus de temps.

Le Rajasthan c’est la région de mon coeur. Ses couleurs, ses paysages, sa cuisine, ses palais, ses danses, son désert, plus qu’ailleurs je my suis senti chez moi et mon coeur bât la chamade dès que j’y penses. J’y ai fais des rencontres magnifiques: ma famille de coeur à Jaipur et mes frères de Pushkar. Si mes photos étaient imprimés, clairement, je les auraient usées tellement je chéris mes souvenirs là bas.

Puis il y a le Kerala, mon attache y est vraiment différente. J’ai passé la majorité de mon temps à l’ashram d’Amma (ceci fera l’objet d’un autre article voir deux) c’est donc plus une connexion d’âme que j’ai trouvé là-bas. J’y ai suivi des enseignements spirituels et travaillé sur moi, je me suis trouvé. Mes rencontres là-bas avaient un point commun: Amma. Certaines des personnes rencontrées à l’ashram sont aujourd’hui des amis très chers. A mon retour en France, plusieurs d’entres elles m’ont hébergé sur Paris et c’est à chaque fois cette joie immense de les retrouver.

Une des questions principales que l’on me pose, est au sujet de la dangerosité de voyager en Inde quand on est une femme. Et encore plus quand on est une femme seule ou du moins sans homme. Alors là, comme pour toute réponse concernant une expérience personnelle, cela dépend.

Cela dépend de son taux de tolérance aux regards appuyés, aux remarques, insinuations et autres plans drague tout pourri. J’ai fais le choix de les voir comme des ado un peu attardés et ça marche plutôt bien. Il faut dans son attitude, dégager de l’assurance et ne pas se laisser marcher sur les pieds, et surtout laisser au placard le côté provoc et séduction. Les indiens sont très attentifs aux regards, là aussi assurance et force intérieur doivent être vos mantra. Les vêtements sont aussi une part importante du contexte sécurité en Inde, vêtements couvrants les épaules, la poitrine et les chevilles. Je gardais toujours à portée de main un foulard qui me servait à me couvrir la tête quand j’en ressentais le besoin ou même me cacher diront nous …

Je me rends compte que vu de l’extérieur cela ne donne pas vraiment envie, les féministes vont crier au scandale et je le comprends. C’est même cet aspect de ma vie en Inde qui me fait dire aujourd’hui avec confiance que je ne me vois pas y vivre. Mais quand on accepte de respecter ces quelques règles l’Inde est un pays qui a tellement à offrir et ses habitants, une richesse de coeur et une générosité incroyable.

Voilà un premier article à coeur ouvert sur l’Inde, je vous en prépare d’autres plus spécifiques par ville ou par expérience.

A bientôt, lumineuse journée à tous !!

Elise

3 réflexions sur “L’Inde, mon amour et ses paradoxes.”

  1. Merci pour ton merveilleux partage qui me fait voyager j adore 😍 gros bisous du cœur ma choupinette.
    Sylvie

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